Mohamed Ould Abdel Aziz évacué vers Paris
Blessé par balle samedi soir, à une quarantaine de kilomètres de la capitale, officiellement par un tir ami, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été évacué vers Paris ce dimanche 14 octobre 2012, pour des soins complémentaires. Selon une source sécuritaire, une première opération a été réalisée à l’hôpital militaire de Nouakchott pour extraire la balle de son corps.
Un avion français médicalisé, arrivé ce dimanche matin à Nouakchott, a redécollé peu de temps après avec le président mauritanien à son bord, direction Paris.
Si toutes les sources contactées par RFI s’accordent à dire que le président est bien hors de danger, que sa vie n’est pas menacée, la confusion règne sur l’endroit exact où il a été touché par cette balle.
D’après une source médicale à l’hôpital militaire, où il a été opéré cette nuit une première fois, il aurait été atteint à l’abdomen. Une source à la présidence parle de la poitrine. Deux scénarios, en tout cas, plus préoccupants que la version officielle. Le ministre de la Communication parlait en effet samedi d’une blessure au bras.
Il y a donc une confusion sur la blessure, mais aussi sur les circonstances exactes, qui ont mené à cette blessure. Samedi, le ministre évoquait une erreur d’une unité militaire, en charge d’un point de contrôle routier au nord de la ville. Selon le ministre, en fait, vers vingt heures, le chef de l’Etat revenait vers Nouakchott, dans une voiture banalisée et avec une escorte réduite. Les militaires n’auraient pas identifié le convoi et auraient tiré pour le stopper, blessant donc le chef de l’Etat.
Cet accident est confirmé par une source sécuritaire. Ce qui diffère de cette source sécuritaire, c’est qu’il s’agirait pour eux, d’un tir ami. Ils affirment que le président aurait été touché par un membre de sa garde qui ripostait justement aux tirs des militaires.
Source : Rfi