Dans son discours de fin d’année adressé au peuple togolais et au nom des prérogatives que lui confère la Constitution togolaise, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a décidé, à l’occasion du nouvel an, d’accorder une remise de peine à plus de 560 détenus de droit commun.
« …En vertu des prérogatives que me confère la Constitution, j’ai décidé à l’occasion du nouvel an, d’accorder une remise de peines à des détenus de droit commun. 562 condamnés définitifs et dont le restant de la peine à purger n’excède pas six mois, seront ainsi remis en liberté dans les tout prochains jours », a indiqué le N°1 togolais.
Voilà qui va contribuer à désengorger un peu les prisons civiles du Togo et particulièrement celles de Lomé qui est pleine à craquer. Cette situation engendre beaucoup de problème notamment la mort de certains prisonniers dont les conditions de détention sont catastrophiques. En 2012, plusieurs cas de décès ont été signalés à la prison de Lomé.
Au même moment, la décision du chef de l’Etat contribuera à relâcher ceux qui ont été emprisonnés pour des délits mineurs (vol d’un portable, d’une poule, d’un beignet etc.) mais qui pourrissent depuis des mois dans ce lieu faute d’avoir reçu une aide juridictionnelle.
