La marche hebdomadaire du FRAC et de l’ANC qui été renforcée ce samedi par le Collectif Sauvons le Togo provoque des insomnies au sommet de l’Etat. Cette union a agrandi le nombre des manifestants qui étaient des milliers ce samedi à la plage pour protester contre les méthodes antidémocratiques du pouvoir togolais. La manifestation s’est déroulée sans heurts, sans gaz lacrymogènes et sans répressions comme c’est l’habitude chez le pouvoir Faure Gnassingbé d’empêcher les libertés de manifestations. Les leaders des trois organisations et partis ont dénoncé les tentatives de musellement de la presse, les répressions aveugles et le refus de participer à un quelconque gouvernement. Agbéyomé Kodjo, le Président de OBUTS a harangué la foule en donnant un délai de rigueur de deux mois pour le départ de Faure Gnassingbé. Zeus Ajavon, le Coordonnateur du CST promet d’ores et déjà de nouvelles stratégies au lendemain de la formation d’un nouveau gouvernement. Les médias de propagande du pouvoir souvent en ligne n’admettent pas la réussite de cette union. Ils prennent la place du pouvoir en place en jetant l’anathème sur les leaders de l’opposition et en réduisant avec une flagrante dose de mensonge le nombre des manifestants. Il est facile de prendre le pouls de la colère des dirigeants en parcourant ces médias qui mettent une bonne dose de contre-vérités pour avoir droit à leurs honoraires puisés dans les caisses de l’Etat. Rien qu’à lire le traitement fait de la dernière marche, il est clair que l’Union ANC-FRAC-UNIR est menaçante et surtout fâche.
